Les deux pigeonniers, aujourd'hui dévolus à d'autres activités : d'un côté, une chapelle, qui sert tous les ans, à la Saint-Hubert, et l'autre, la «tour des enfants», dédiée aux jeux.
L'ancien pont-levis a laissé place à un traditionnel pont en pierres qui traverse les douves et permet d'accéder à la cour de l'Augère.
Tel que le château se présente aujourd’hui, il comprend deux parties : une partie ancienne, dont il pourrait se faire que la pierre armoriée conservée dans le château, indique la date d’achèvement : 1441, les armes représentées pouvant être celles des Moutonnet, réputées inconnues. Cette partie est constituée par un petit donjon quadrangulaire, flanqué en son centre d’une demi-tour engagée, abritant l’escalier à vis, et, à chaque angle, d’une petite tour contrefort étroite ; une sorte de compromis, en somme, entre Clusors et Le Plessis (Autry-Issards). La partie moderne, quand à elle, rajoutée à gauche du donjon du XVème, fut construire par l’architecte moulinois très connu René Moreau, à l’extrème fin du XIXème siècle. C’était une tâche délicate de transformer une ancienne forteresse en une demeure agréable à vivre et avec le confort moderne. Les travaux furent achevés en 1901 et l’architecte M. Mitton effectua une nouvelle restauration en 1930-1931.
Il faut savoir qu’après la construction du donjon primitif, certains éléments architecturaux furent rajoutés au cours des siècles en fonction des nouvelles armes de guerre : armes à feux, canons ou couleuvrines, les formes circulaires évitant ainsi les angles morts permettaient une meilleure protection contre les projectiles.Aussi, n’oublions pas forteresse et donc épaisseur des murs, donjon avec balcon de tirs, mâchicoulis, fentes pour le tir des archets, archères et meurtrières.
Du château aux extérieurs, il n’y a qu’un pas qui se fait en admirant la fontaine miraculeuse qui jamais ne s’est tarie. Des douves en eau ceinture le château et un parc de six hectares l'entoure. Deux pigeonniers circulaires, symboles de pouvoir et de richesse, complètent l'ensemble.
Légumes, plantes aromatiques et médicinales, fleurs, fruitiers agrément le jardin médiéval ainsi la roseraie : c'est un véritable plaisir des sens !
Une Architecture Unique
Entre Moyen-Age et 19ème.
"Un château en Bourbonnais"
Réalisation : Sébastien Joly de La Vernelle - sebastienjoly@live.fr